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Nature plaisirs
7 avril 2021

Aïolope émeraudine

Samedi 3 avril. Nous n'avons pas remis les pieds au bord de la rivière qui coule en-dessous de chez nous depuis l'automne. (La honte!)... L'hiver a vu très souvent la rivière en crue, et des crues longues. Aussi, nous ne sommes qu'à moitié étonnés d'en voir les berges par endroits fortement "grigontées" et, à d'autres, de retrouver une couche substancielle de sable fin recouvrir les berges (pourtant à près de deux mètres au-dessus du niveau actuel).

Arrivés à la confluence avec un petit ruisseau qui crée une sorte de delta, un criquet s'envole à nos pieds pour se reposer un peu plus loin. C'est dans ce secteur que, l'élé, nous trouvons une petite population d'Aïolopes éméraudines - Aiolopus thalassinus -.

Mais, normalement, cet orthoptère n'apparait qu'à la bonne saison à l'état adulte? Contrairement à Aiolopus strepens, l'Aïolope automnale, qu'on peut voir au printemps. L'endroit est humide, au couvert herbacé plus ou moins faible et nous sommes au bord d'une rivière: tout à fait l'habitat d'A. thalassinus. Son cousin préfère les endroits chauds et plutôt secs.

Mesures du fémur postérieur prises, il s'avère 4 fois plus long que large: caractéristique de l'émeraudine. Donc tout irait dans le sens de l'Aïolope émeraudine si ce n'est la date... (???).

Quoi qu'il en soit, on peut se demander comment l'animal a pu survivre à plusieurs mois d'inondations. il n'y a pas d'endroits refuges. Au même endroit, de nombreuses colonies de fourmis ou de guêpes et abeilles solitaires ont été emportées avec les berges qui les accueillaient.

Aiolopus thalassinus_3518

Aiolopus thalassinus_3519

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