balade au bord de l'eau (2)

Donc, la suite des arthropodes observés lors de notre sortie en bord de rivière. Du moins certains d'entre eux, une sélection de ceux qui ont été photographiés, une minorité par rapport à tous ceux qui ont été observés.

Dernier coléoptère.

Ce Cleridae ou clairon s'appelle le Mutille ( car il ressemble à une mutille (Hyménoptère)). Comme tous les membres de sa famille, il n'est pas très commun. Il vit sur les arbres aux dépens d'insectes xylophages. Il est donc très utile.

Cette cicadelle est très, très commune. Mais elle est belle et mérite bien une photo.

Cette petite punaise (aux alentours d'un centimètre) est très facilement reconnaissable car aucune autre ne lui ressemble.Ayant des ailes réduites, elle ne vole pas. Elle vit en permanence parmi les dactyles (Dactylis glomerata), une Poacée -herbes -  des plus communes.

Elle est difficile à photographier car, au mileu de la jungle de tiges épaisses, des feuilles des graminées, elle ne se laisse guère approcher.

Originellement, elle ne se rencontrait qu'en milieux méditerranéens, mais elle a conquis les contrées atlantiques et se rencontre même chez nous (Limousin). Sans doute assez rare, elle doit préférer les zones de basse altitude.

Comment a-t-elle fait pour étendre son aire de distribution? Sans capacités de vol?

Il existe des individus macroptères (donc munis d'ailes développées et fonctionnelles). Peut-être contribuent-ils à cette expansion?

Cette punaise de petite taille (8mm) vit en mileux assez chauds et secs de préférence. On la trouve une bonne partie de l'année mais surtout au printemps et été.

Celle-ci se trouvait dans un mileu chaud et humide...

Notez que le nom de genre est sûr mais pas celui d'espèce car plusieurs Stictopleurus existent et se ressemblent.

 

Côté Hyménoptères, hormis des guêpes et des abeilles d etoutes tailles, il se trouvait des insectes qui me semblent être des tenthrèdes.

Deux espèces, en particulier, se rencontraient régulièrement. De plus, elles étaient très colorées. Sur chacune des photos on observe un accouplement. Cela permet de voir que le mâle de la première espèce est distinct de la femelle. Ce qui n'est pas le cas pour la seconde.

Si leurs larves sont phytophages (et pour certaines, peuvent occasionner des dégâts) les adultes sont carnivores en parite. Exemple, la seconde espèce. La femelle a, sous nos yeux, capturé et dégusté un petit insecte -je crois que c'était une petite guêpe - qui se trouvait sur la même feuille alors qu'elle était déjà en train de s'accoupler.

Que l'on ne dise plus que les Tipules (ou cousins) sont grisâtres et pas très intéressants! Celui-ci ( Ctenophora pectinicornis) est paré de couleurs absolument splendides. De plus, c'est un mâle qui arbore de magnifiques antennes noires.

Sepsis flugens, dite "petite mouche à bouse" est très petite, ressemblant un peu à une fourmi. On la reconnait à ses petites taches sur les ailes. Je la rencontre en grand nombre, habituellement, sur le compost, où il n'y a pas de bouses...

Bon. D'accord. Dans ce secteur, vu qu'il y a régulièrement des vaches...

Sialis appartient à l'ordre de smégaloptères, famille des Sialidae. Petit groupe qui ne comprend que trois espèces en Europe, très semblables. Mais Sialis lutaria est la seule véritablement commune. Commune mais en petit effectif. Je n'en vois que peu et toujours une par une.

Sialis est facilement reconnaissable avec son corps noir, ses ailes fumées, presque noires et des nervures noires épaissies. Elle tient ses ailes entoit au dessus de l'abdomen au repos.

Les adultes sont actifs la nuit et se tiennent sur une feuille ou un tronc pendant la journée. Les larves, aquatiques, préfèrent les eaux calmes ou stagnantes, au sol vaseux. Elles sont carnivores (larves d'éphémères, chironomes, ...)

Enfin, pour finir, deux araignées. D'abord, "l'éternelle" Pisaura mirabilis. présente partout, elle montre toutefois un aspect variable. Celle-ci tient une proie .

La seconde, Allagenela gracilens, est une petite araignée de la famille des Agelenidae. Cette famille comprend les tégénaires, araignées plus connues que les Agélènes.

Comme les tégénaires, elles tissent un abri tubulaire, suivi d'une nappe où l'araignée se précipte pour saisir les proies tombées dessus.