Promenade au bord de la rivière
Jeudi après-midi, il faisait beau temps, aussi, ai-je décidé d'aller faire une balade au bord de la rivière. J'aime le printemps pour ses couleurs tendres, ses fleurs, ...
Parmi les graminées et les orties, émergent les bouquets de fleurs jaunes de la consoude.
Tandis que les bords de chemins se parent de mille couleurs (lychnis, jacinthe des bois, stellaire et gaillet)
J'ai observé de très nombreux staphylins (coléoptères), beaucoup plus qu'à l'accoutumée. D'ordinaire, on les croise en train de galoper au sol. On pourrait croire qu'ils ne possèdent pas d'ailes tellement leurs élytres sont petites. En voici une photo montrant la rencontre "ordinaire" avec un staphylin.
Mais, ce jour-là, les staphylins étaient grimpés en haut d'une plante et , ouvrant leurs élytres, ils déployaient leurs ailes. Au début, j'ai cru qu'ils voulaient s'envoler mais aucun ne l'a fait.
Donc ce comportement a d'autres raisons. Je me permettrai d'émettre une hypothèse. Ce pourrait être un comportement reproducteur. Les mâles, a priori, n'envoient pas de signaux visuels. Je pencherais plutôt pour un signal odorant (phéromone) destiné à attirer les femelles.
J'ai observé trois espèces ayant ce comportement au même moment sur quelques mètres linéaires et sur plusieurs dizaines d'individus.
Pour finir, quatre photos.
On rencontre de plus en plus de minuscules sauterelles ou criquets dans leurs premiers stades larvaires. Ils paraissent fragiles et si vulnérables...
Un charançon à "nez" court, d'assez belle taille.
Un carabe aux jolis reflets cuivrés. Les carabes souvent ne volent pas, leurs élytres étant soudés.
Dans un registre moins léger, cette mouche scatophage donnant le baiser de la mort à une autre mouche, est là pour nous rappeler que si beaucoup de reproduisent ou anissent, tout autant meurent pour en nourrir d'autres.
Et nous n'échappons pas à ce principe!